Paillez les fleurs pour un jardin sans entretien
Avec la fin de l'hiver arrive le moment du grand nettoyage des massifs de vivaces et des rosiers. Profitez-en pour couvrir la terre entre les plantes d'un paillis nourricier et protecteur.
Entretien plus facile... mais des f Au motif qu'elles vivent plusieurs années, les fleurs vivaces sont réputées plus faciles et moins gourmandes en entretien que des fleurs annuelles ou bisannuelles. C'est vrai, mais à condition de n'avoir plus besoin de bêcher et de désherber entre les touffes, ni besoin d'arroser en période de sécheresse. Pour y parvenir, et profiter ainsi de leur présence généreuse et de la diversité de leurs floraisons, il est nécessaire de pailler entre les touffes pour maintenir la terre souple, propre et humide.
D'abord le grand nettoyage
Profitez du redoux et d'une période non pluvieuse pour nettoyer les massifs des vivaces et de rosiers. Coupez les parties sèches. Extirpez les herbes indésirables, notamment les ronces qui s'installent discrètement. Évacuez ces débris sur le tas de compost. Divisez les touffes trop larges et trop denses. Donnez les parties arrachées à des amis ou dans une bourse aux plantes. Découpez les bordures du massif pour soigner leur aspect et stopper l'avancée de la pelouse au détriment du massif. Taillez les rosiers.
Bien entendu, évitez de piétiner la terre pour ne pas la tasser, ce que redoutent toutes les plantes et les micro-organismes du sol. Avant de pailler, épandez du compost en surface, 2 kg/m², et aplanissez bien le sol entre les touffes.
Paillis gratuits et efficaces
Sans attendre que de nouvelles herbes indésirables s'installent, couvrez tous les interstices entre les vivaces et autour des rosiers avec un paillis. Le meilleur : des feuilles mortes broyées avec la tondeuse. Choisissez, si possible, les plus coriaces afin qu'elles restent efficaces plus d'un an : platane, châtaignier, érable plane, magnolia, laurier-palme, éléagnus, thuyas, if...
Si vous n'en avez plus sous la main, prenez les jeunes branches peu épaisses (moins d'un cm) provenant de la taille des arbustes et broyez-les avec votre tondeuse, ou bien du broyat de grosses branches que vous trouverez peut-être en déchetterie, ou encore des fougères sèches.
Ceux du commerce
À défaut, les paillis du commerce conviennent aussi : cosses de sarrasin, paillettes de chanvre, coques de tournesol, écorces de pin de petit calibre d'un an. Évitez la pouzzolane qui ne forme pas d'humus nourricier.
Quelle épaisseur ?
Au moins 5 cm. Vous ajusterez l'épaisseur en fonction de la vitesse de décomposition du paillis dont vous disposez. Avec les feuilles mortes broyées, vous pouvez monter jusqu'à 10 cm.
Et après ?
Dans un an, vous n'aurez plus besoin de bêcher, de désherber, d'ajouter du compost. Il faudra seulement nettoyer les massifs, découper les bordures et ajouter une couche de paillis.
D'abord le grand nettoyage
Profitez du redoux et d'une période non pluvieuse pour nettoyer les massifs des vivaces et de rosiers. Coupez les parties sèches. Extirpez les herbes indésirables, notamment les ronces qui s'installent discrètement. Évacuez ces débris sur le tas de compost. Divisez les touffes trop larges et trop denses. Donnez les parties arrachées à des amis ou dans une bourse aux plantes. Découpez les bordures du massif pour soigner leur aspect et stopper l'avancée de la pelouse au détriment du massif. Taillez les rosiers.
Bien entendu, évitez de piétiner la terre pour ne pas la tasser, ce que redoutent toutes les plantes et les micro-organismes du sol. Avant de pailler, épandez du compost en surface, 2 kg/m², et aplanissez bien le sol entre les touffes.
Paillis gratuits et efficaces
Sans attendre que de nouvelles herbes indésirables s'installent, couvrez tous les interstices entre les vivaces et autour des rosiers avec un paillis. Le meilleur : des feuilles mortes broyées avec la tondeuse. Choisissez, si possible, les plus coriaces afin qu'elles restent efficaces plus d'un an : platane, châtaignier, érable plane, magnolia, laurier-palme, éléagnus, thuyas, if...
Si vous n'en avez plus sous la main, prenez les jeunes branches peu épaisses (moins d'un cm) provenant de la taille des arbustes et broyez-les avec votre tondeuse, ou bien du broyat de grosses branches que vous trouverez peut-être en déchetterie, ou encore des fougères sèches.
Ceux du commerce
À défaut, les paillis du commerce conviennent aussi : cosses de sarrasin, paillettes de chanvre, coques de tournesol, écorces de pin de petit calibre d'un an. Évitez la pouzzolane qui ne forme pas d'humus nourricier.
Quelle épaisseur ?
Au moins 5 cm. Vous ajusterez l'épaisseur en fonction de la vitesse de décomposition du paillis dont vous disposez. Avec les feuilles mortes broyées, vous pouvez monter jusqu'à 10 cm.
Et après ?
Dans un an, vous n'aurez plus besoin de bêcher, de désherber, d'ajouter du compost. Il faudra seulement nettoyer les massifs, découper les bordures et ajouter une couche de paillis.
Denis PÉPIN.
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